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Thomas Sankara est né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta. À l’époque sous un régime toujours colonialiste, ce que l’on appelle aujourd’hui le Burkina Faso, s’appellait Haute-Volta.

Il a été formé militairement à Yaoundé au Cameroun (EMIA) et au Madagascar. Durant ses études au Madagascar, il assiste en 1972 à la révolution qui conduit à la fin du régime néocolonialiste de Philibert Tsiranana. Cela l’amène à concevoir l’idée d’une « révolution démocratique et populaire ». De retour en Haute-Volta en 1973 avec le grade de sous-lieutenant.

Qui était Thomas Sankara, Révolutionnaire ?

Sankara a pris le pouvoir à l’âge de 33 ans lors d’un coup d’État de 1983, soutenu par le peuple, dans le but d’éliminer la corruption et la domination de l’ancien pouvoir colonial français. Il a immédiatement lancé l’un des programmes de changement social et économique les plus ambitieux jamais tentés sur le continent africain. Pour symboliser cette nouvelle autonomie et renaissance, il a renommé le pays de la Haute-Volta au Burkina Faso («Le pays de l’homme droit»).

Sa politique étrangère était centrée sur l’anti-impérialisme, son gouvernement évitant toute aide étrangère, encourageant une réduction odieuse de la dette, nationalisant toutes les richesses foncières et minérales et évitant le pouvoir et l’influence du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Ses politiques nationales visaient à prévenir la famine avec l’autosuffisance agraire et la réforme agraire, à privilégier l’éducation avec une campagne nationale d’alphabétisation et à promouvoir la santé publique en vaccinant 2,5 millions d’enfants contre la méningite et  la fièvre jaune

Afin de réaliser cette transformation radicale de la société, il a de plus en plus exercé un contrôle autoritaire sur la nation, interdisant finalement les syndicats et une presse libre, ce qui, selon lui, pouvait faire obstacle à ses projets. Pour contrer son opposition dans les villes et les lieux de travail du pays, il a également jugé des fonctionnaires corrompus, des «contre-révolutionnaires» et des «travailleurs paresseux» devant les tribunaux de la révolution populaire. En outre, en tant que admirateur de la révolution cubaine de Fidel Castro, Sankara a mis en place des comités de type cubain pour la défense de la révolution (CDR).

Ses accomplissements

Il a nommé des femmes à des postes gouvernementaux élevés, les a encouragées à travailler, les a recrutées dans l’armée et a accordé un congé de maternité pendant leurs études.
– Il a interdit les mutilations génitales féminines, les mariages forcés et la polygamie au service des droits de la femme

Il a réduit les salaires de tous les fonctionnaires, y compris le sien, et interdit l’utilisation de chauffeurs du gouvernement et de billets d’avion de 1ère classe.

Il s’est opposé à l’aide étrangère en disant que “quiconque vous nourrit vous contrôle”.
Il a pris la parole devant des instances telles que l’Organisation de l’unité africaine contre la poursuite de la pénétration néocoloniale de l’Afrique par le biais du commerce et des finances occidentaux. • Il a appelé les nations africaines à un front uni pour répudier leur dette extérieure. Il a fait valoir que les pauvres et les exploités n’étaient pas obligés de rembourser de l’argent aux riches et de l’exploiter.

Il s’est opposé à l’aide étrangère en disant que “quiconque vous nourrit vous contrôle”.
Il a pris la parole devant des instances telles que l’Organisation de l’unité africaine contre la poursuite de la pénétration néocoloniale de l’Afrique par le biais du commerce et des finances occidentaux. • Il a appelé les nations africaines à un front uni pour répudier leur dette extérieure. Il a fait valoir que les pauvres et les exploités n’étaient pas obligés de rembourser de l’argent aux riches et de l’exploiter.

Ses programmes révolutionnaires d’autosuffisance africaine en ont fait une icône pour de nombreux pauvres en Afrique. Sankara est resté populaire auprès de la plupart des citoyens appauvris de son pays. Cependant, sa politique a aliéné et contrarié les intérêts acquis de toute une série de groupes, parmi lesquels figuraient la petite mais puissante classe moyenne burkinabé, les chefs de tribus qu’il avait privés du droit traditionnel de longue date au travail forcé et au paiement des tributs, et la France et ses alliés. la côte d’ivoire. En conséquence, il fut renversé et assassiné le 15 octobre 1987, lors d’un coup d’État dirigé par Blaise Compaoré. Une semaine avant son assassinat, il déclara: «Même si les révolutionnaires peuvent être assassinés, vous ne pouvez pas tuer les idées.»

L’Assassination & l’héritage de Sankara

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est assassiné lors d’un coup d’État organisé par un de ses camarades les plus proches, Blaise Compaoré

Malgré cette mort précoce, Président Sankara reste éternellement :

• Une icône
• Un féministe
• Un militant anti corruption
• Un anti impérialiste
• Un  égalitariste

La raison pour laquelle j’ai décidé de fait une présentation et un poste sur Le président Thomas Sankara, c’est parce beaucoup des médias ne parle de de lui et même dans les écoles primaires et secondaires les enseignants ne parlent pas de lui pourtant il a tout fait pour sortir son pays et l’Afrique dans la misère. Les médiaux sociaux méritent de parler de lui et de ses œuvres.