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Le Développement des médias de communication humaine

Les Médias de nos jours

Comme on voit bien, les médias de communication subissent un développement accélérant tout au long du 20^e et surtout au 21^e siècles. L’application du numérique aux communications change tout en ce qui concerne les moyens humains de communiquer entre nous. Certains penseurs prédisent qu’avec l’intelligence artificielle ces changements produiront des innovations inconcevables qui pourront déborder la capacité humaine de les contrôler. Néanmoins, pour le moment et en tant qu’étudiants universitaires actuels, on doit considérer l’impact sur le système éducatif en vue du monde de travail à venir que l’on occupera bientôt :

Communication : m-n

Dans l’étymologie du groupe m-n , ces  deux consonnes nous pourvoient une pléthore de mots réliés à la communication : humain, commun, communication, mention, monnaie, etc. ( en anglais on voit également ceux-ci : mind, common, money, meaning, monster, human, etc.). On pourrait approfondir ses connaissances de cette racine à ce site du Projet Babel.

Le circuit de communication

Au début des études de la communication, on insistait sur une linéarité en sens unique partant de l’émetteur vers le récepteur. Depuis les écrits structuralistes, sémiotiques, et dialogiques de Ferdinand de Saussure, Michel Foucault et Mikhail Bakhtin, on se rend compte que ni les personnes ni les messages ne restent jamais stables, figés, unitaires. Il s’agit plutôt d’un échange perpétuel même proleptique qui ne laisse nul actant tel qu’il était avant le début de l’acte communicatif. Ainsi :

émetteur <-> (média ) messages (bruits) <-> récepteur

Pour plus à ce sujet, voir ce chapitre.

D’abord l’émetteur : qui est-ce ?

Dans son sens le plus large c’est normalement une personne qui crée et lance une communication avec une intention spécifique. Mais le message qu’il ou qu’elle énonce, est-ce une idée originale, un concept unique à son esprit ? Selon l’oeuvre du cercle Bakhtinien des années 1920-40 dans l’Union Soviétique, que non. Toute idée n’est autre qu’une idée reçue faisant partie d’un tissu dialogique de langue, parole et contextes. Et chaque fois que quelqu’un articule une pensée et la partage avec d’autrui, cet échange change et l’émetteur et le récepteur, sinon le contexte entier. Cette idée d’un va-et-vient ininterrompu lors de tout dialogue se trouve vérifié de nos jours dans la neuroscience.

Puis le récepteur : qui est-ce ?

Si l’émétteur n’est pas un, le récepteur non plus n’est pas une seule personne. Il est plutˆot plusieurs et il résulte de l’échange avec l’émetteur et son texte. On peut le nommer également le receveur ou le destinataire. Selon wikipédia ( récepteur ), c’est la  “personne ou l’entité qui reçoit un message – souvent formé de signes linguistiques – envoyé par un émetteur par le canal d’un média, et tente de le comprendre. Il peut être humain, informatique, animal… indépendamment de la nature de l’émetteur.”

Enfin le message : qu’est-ce que c’est ?

Donc, l’émetteur émet son texte, normalement un message ayant un destinataire attendu. Celui-là pourrait être une personne connue ou des lecteurs et lectrices inconnus mais voulus, anticipés. Ce message passe par un média quelconque : presse, émission radiophonique ou télévisuelle, numérique.